« La petite casserole d’Anatole » d’Isabelle Carrier, paru aux éditions Bilboquet
en 2009, évoque le handicap de manière très subtile et juste.
On y suit Anatole, dont la vie est compliquée par la casserole qu’il traîne toujours avec lui et qui le rend différent des autres.
Son handicap prend beaucoup de place dans le regard des gens et leur fait oublier ses merveilleuses qualités. Anatole en a assez de tous ces efforts qu’il doit faire et de tous les obstacles qui sont sur sa route.
Il ressent une telle colère qu’il devient agressif et une si grande tristesse qu’il décide de s’isoler.
Mais il rencontre une dame extraordinaire qui va lui faire prendre conscience de toutes ses richesses et lui redonner confiance en lui. Elle va lui apprendre à transformer ses faiblesses en forces.
Grâce à elle Anatole devient plus léger, la vie est soudain plus facile : il a trouvé la liberté.
La liberté d’être lui-même.
J’ai plusieurs fois utilisé ce livre en classe. L’image de la casserole est très parlante pour les enfants et les complications du quotidien liées au handicap
sont bien expliquées.
Les dessins, sous forme de vignettes, le trio unique de couleurs (noir, rouge, vert), la simplicité et l’expressivité
du trait et la clarté du texte font de la lecture de cet album un moment d’humanité et de poésie.
Cécile G.
